Selon Bruno Colmant, Chef Economiste, Banque Degroof Petercam, depuis le vote du Brexit, les conséquences économiques et monétaires commencent à se dessiner et risquent de peser sur le pouvoir d'achat des travailleurs.
Les derniers chiffres décevants sur l'inflation en zone euro devraient conduire Mario Draghi à ne pas changer son discours. Les annonces concernant l'évolution du plan d'achat d'actifs (QE) attendront très probablement la rentrée de septembre.
Au 1er trimestre, la robustesse des indicateurs économiques a soutenu l'impressionnant rallye des actifs risqués, les investisseurs ayant clairement tablé sur une amélioration des perspectives de croissance et d'inflation. Dans le même temps, les obligations souveraines des pays industrialisés ont dégagé des rendements tout à fait décents, questionnant implicitement la pérennité du rallye boursier..
Selon Lukas Daalder, Directeur de l'investissement de Robeco Investment solutions, la récente croissance remet en question le scénario de stagnation séculaire, des progrès ont été faits pour surmonter les problèmes liés à la stagnation : Marché du travail, investissement et politique gouvernementale jouent un rôle clé...
Selon Jérôme Tavernier, Directeur de la Gestion Collective pour la Banque Privée 1818, quelles que soient les intentions initiales sur une sortie de l'euro, il faudrait donc s'attendre à une inversion brutale de politique à brève échéance. Jérôme Tavernier reste cependant, encore une fois, très sceptiques sur un tel scénario...