En Europe, le programme d'assouplissement quantitatif, c'est-à-dire des mesures monétaires non conventionnelles destinées à créer de la monnaie, va s'atténuer. Les taux d'intérêt négatifs imposés par la Banque centrale européenne vont probablement revenir en territoire positif.
Les raisons pour lesquelles les banques centrales ont utilisé le QE, de même que son efficacité, ont déjà été amplement débattues ; aussi, dans cet article de Mark Burgess, Directeur des investissements, EMOA et responsable mondial de la gestion actions de Columbia Threadneedle Investments, l'objet n'est pas de définir si oui ou non le QE a vraiment fonctionné, mais plutôt d'analyser les étapes à venir et leur possible impact sur les marchés.
Après que le FOMC (Federal Open Market Committee) ait entériné sans surprise une nouvelle hausse de son principal taux directeur, Andrea Iannelli, Directeur, Investissements obligataires chez Fidelity International, explique pourquoi la duration américaine est une source de protection bienvenue opportune pour les investisseurs.
Selon Eric Bourguignon, Responsable de la gestion taux & crédit chez Swiss Life Asset Management, l'économie du Royaume-Uni jusqu'ici préservée, devrait subir les conséquences du Brexit dans les mois à venir...
Pour Ariel Bezalel, gérant du fonds Jupiter Dynamic Bond qui vient de fêter ses 5 ans, les actifs risqués sont aujourd'hui valorisés « pour la perfection », il est donc temps de se montrer prudent. La croissance économique mondiale pourrait encore ne pas se montrer à la hauteur des attentes et laisser les marchés en proie à la déception.