La hausse de l'inflation a été considérée comme l'une des raisons de la correction. L'accélération de l'inflation est associée au resserrement de la politique monétaire des banques centrales et à la hausse des taux d'intérêt, qui peuvent se révéler des fardeaux pour les économies et les marchés actions.
Constatant que l'économie européenne est solide, la BCE devrait enlever de son rapport la mention d'une potentielle augmentation de QE si les conditions économiques venaient à se détériorer.
La première apparition de Jerome Powel devant le congrès américain semble très attendue par les marchés. Elle intervient à un moment clef où les Etats Unis bénéficient depuis 9 ans d'une croissance raisonnable (2.5% attendues en 2018 par la FED) et d'un taux de chômage au plus bas (4%).
Les marchés obligataires sont entrés de plain-pied dans une nouvelle ère : celle d'un relèvement inexorable des taux d'intérêt, après un cycle structurel de baisse de quasiment 35 ans !
Witold Bahrke, Stratégiste chez Nordea Asset Management ne croit pas à « la fin » des obligations d'Etat en tant que classe d'actifs. Son scénario est celui d'une correction temporaire, mais sans renversement du cycle d'appréciation pluriannuel que nous connaissons...