L'année dernière a été marquée par un excellent environnement économique : la croissance mondiale a accéléré et l'inflation est restée plus modérée qu'attendu. Cet environnement a permis aux entreprises de dégager de solides bénéfices, tout en incitant les banques centrales à rester accommodantes...
Les marchés actions sont entrés depuis peu dans un régime de volatilité plus marquée. Cette nouvelle tendance reflète-t-elle une dégradation des fondamentaux économiques ?
Qu'on se le dise : les indicateurs économiques restent bien orientés ! Seulement, les investisseurs accordent souvent plus d'importance à la dynamique relative qu'aux niveaux absolus desdits indicateurs. En d'autres termes, les marchés craignent que les bonnes nouvelles s'estompent et impactent négativement l'orientation des actifs risqués.
Il n'est jamais facile de s'adapter à une ère d'accélération de la
croissance et de hausse des taux ainsi que de l'inflation, même si
les fondamentaux des marchés sont solides.
L'écart entre le taux à 3-mois LIBOR et OIS s'est écarté violemment aux Etats-Unis depuis mi-octobre. Cet écart de taux doit être vu comme une prime de risque sur le marché monétaire. L'écartement est donc un signe de stress sur ce marché. Pour le moment, le mouvement est pour l'instant purement américain...