Combien ça coûte de sauver l'Italie ? Beaucoup. Mais alors vraiment beaucoup ! Imaginons néanmoins le scénario catastrophe (peu probable à notre avis) : l'Italie perd totalement l'accès au marché et ne peut plus emmètre de dette. Quels seraient alors ses besoins de financements ?
Le constat est très clair selon les premières estimations des chiffres de mai, ils témoignent d'une accélération de l'inflation globale après plusieurs mois de stabilité, preuve en est que la politique accommodante de la BCE porte ses fruits. L'analyse de Thomas Page-Lecuyer, Senior investment specialist, CPR AM.
Depuis le résultat des élections législatives italiennes le 4 mars et l'impasse politique des dernières semaines, les marchés s'étaient montrés d'abord conciliants avec l'Italie, avant de céder, depuis quelques jours, à une période de stress, qui s'est matérialisée essentiellement sur le marché obligataire.
Après la forte croissance de l'année dernière, la dynamique semble s'affaiblir aux États-Unis, en Europe et en Chine. Toutefois, comme l'explique John Greenwood, économiste en chef d'Invesco, cela ne pourrait être au final qu'une correction typique de mi-parcours, à moins que deux évènements potentiels ne surviennent et n'affectent la croissance...
En février dernier, nous écrivions que, bien que la trajectoire économique de l'Argentine vers la croissance ne soit pas aisée, elle devrait néanmoins rester positive. Des difficultés plus importantes que prévu se sont révélées à la lumière d'événements récents.