La BCE a annoncé une réduction progressive de ses achats d'actifs lors de la réunion du Conseil des gouverneurs de juin. Le président Draghi a annoncé une réduction progressive de 15 milliards d'euros par mois au quatrième trimestre 2018, la fin des achats d'actifs étant prévue en décembre...
En 2005, Mervyn King soulignait la forte ressemblance entre l'évolution des politiques monétaires et les deux buts marqués par Maradona contre l'Angleterre lors de la Coupe du monde de 1986. Celle de 2018 approche, et la Fed va bientôt se réunir, c'est donc le moment de vérifier si l'analogie est toujours d'actualité.
Semaine cruciale pour les grandes centrales : mercredi, la Fed va remonter ses taux pour la deuxième fois de l'année et jeudi, la BCE devrait annoncer la fin programmée du quantitative easing. Les discours de Jerome Powell et Mario Draghi seront tout particulièrement scrutés par les marchés.
Pourtant cette crise a été lente à venir. Les marchés financiers ont d'abord réagi aux élections législatives en Italie comme s'il s'agissait d'un non-évènement. S'il est vrai que l'issue a été décevante, les populistes se situant aux deux extrémités du spectre politique remportant plus de voix que prévu, les répercussions ont néanmoins été minimes.
Tensions politiques et attentes des réunions de banques centrales vont souvent de pair en zone Euro. Compte tenu des récents déboires du pays de la botte et des tensions sur la dette souveraine du pays, les attentes s'annoncent fortes sur la prochaine réunion de la BCE et la conférence de presse de Mario Draghi.