Des taux plus hauts renchérissent le coût du crédit et ralentissent la croissance. Ils font pression sur les multiples de valorisation. Enfin, la baisse des liquidités accordées aux banques, qui accompagne souvent les hausses de taux, réduit les capacités des investisseurs à acheter sur le marché, ce qui induit un stress et augmente en conséquence la volatilité.
Les bourses américaines ont dévissé entraînant le décrochage des autres places financières. Mouvement d'humeur ou tendance de fond ? Les investisseurs internationaux sont à cran et les experts traquent les signaux avant-coureurs d'une fin de cycle...
Après 9 ans et demi de hausse, la correction brutale des actions américaines amène légitimement les investisseurs à se poser cette question : n'est-il pas temps de sortir d'un marché Actions, pris en étau entre les inquiétudes sur les échanges commerciaux et la remontée des taux des emprunts d'État à 10 ans du Trésor américain ?
La Réserve fédérale a poursuivi le resserrement de sa politique monétaire amorcée en 2015. La semaine dernière, la Fed a ainsi relevé son taux directeur à 2,125%. La Fed devrait de manière générale continuer cette augmentation avec une hausse de 0,25 point de pourcentage annoncée...
Neuf ans après le début de l'actuel cycle de croissance économique, les questions commencent à refaire surface au sujet du moment de la prochaine « fin de cycle » et de la prochaine récession. Pour les investisseurs, cette question est particulièrement importante car elle déterminera le moment où il sera temps de se détourner des actifs risqués...