Les marchés mondiaux se sont bien remis de la panique de la fin de l'année dernière (voir le graphique de la semaine du 2/1/19). Ceci est d'autant plus remarquable que ni les données microéconomiques des entreprises, ni les données macroéconomiques n'indiquent une amélioration significative des perspectives économiques.
Le programme d'achat d'actifs de la BCE s'est achevé trop tardivement. Malgré le réinvestissement des « tombées », Mario Draghi se retrouve sans munition alors que la zone euro affronte une conjoncture fragilisée. Les banques centrales ne pourront pas augmenter leurs taux cette année.
Lors du FOMC d'hier soir, Jerome Powell a expliqué que « la normalisation de la taille dubilan arriverait plus tôt que prévu » et que la Fed allait désormais « évaluer le timing approprié pour la fin de la réduction du bilan. » Nous expliquons brièvement pourquoi ci-dessous.
La fin de l'année 2018 fût presque une parfaite image renversée de la fin d'année 2017. Le retour à la normale des fondamentaux suggèrent que 2019 se situera quelque part entre ces deux extrêmes, même si l'opinion en matière de fondamentaux économiques du Comité d'Allocation d'Actifs et les perspectives de marché ne soutiennent pas complètement la même thèse...
En ce début d'année 2019, de nombreux investisseurs souhaitent tourner la page de l'année 2018. Néanmoins, l'incertitude demeure autour de l'accord commercial (ou la guerre commerciale, selon le point de vue) entre la Chine et les Etats-Unis.