Dans un contexte de taux d'intérêts à zéro, voire négatifs, et d'une inflation basse, le spectre d'une « japonisation » de l'économie européenne a resurgi avec force depuis le début de l'année. Si la zone euro présente en effet des similitudes avec le Japon des années 90, son potentiel actuel de croissance devrait lui éviter tout risque d'enlisement à conditions, toutefois, de progresser dans la gouvernance européenne.
Entre incertitudes géopolitiques, révision baissière des perspectives de croissance économique et maintien de politiques monétaires ultra-accommodante, l'équipe de Groupama AM privilégie notamment les actions à « forte visibilité » et les actifs de portage, selon une approche hautement sélective et diversifiée.
Selon Bastien Drut, Stratégiste Sénior chez CPR AM, le contexte de l'économie américaine en 2019 n'est pas sans rappeler celui de 2007, c'est-à-dire une période de ralentissement de l'économie qui avait précédé la Récession de 2008/2009.
Entre scénario noir et indicateurs plus résilients, le message délivré par les gestions obligataires et actions n'est définitivement pas le même. Alors que le cycle économique aux États-Unis ne donne pas plus de signes d'essoufflement qu'au premier trimestre 2018 il y a un an, le soutien des banques centrales et des taux durablement bas offrent une protection contre la baisse...
Selon nos estimations, la Fed ne changera pas ses taux d'intérêt mercredi. Toutefois, elle pourrait préparer le terrain pour une baisse des taux dans un avenir proche… Même si cela dépendra plus des pressions externes et internes qui s'exercent sur la Réserve Fédérale, que du climat économique actuel.