Les agences de notations, nous prenons S&P comme référence, nous disent qu'il existe trois types de périphériques, d'une part l'Espagne avec une note de A, puis l'Italie et le Portugal trois notes plus bas à BBB et enfin la Grèce encore quatre notes plus bas à BB-, seule donc dans l'univers High Yield.
L'année 2020 offre l'opportunité d'avoir recours de manière conjointe et parallèle aux deux leviers majeurs de la politique économique – monétaire et budgétaire. Ainsi, les gouvernements et les banques centrales seront à l'avenir plus étroitement associés dans la gestion du cycle.
La croissance devrait s'accélérer en 2020, limitant les risques de récession. Il s'agit là d'un contexte favorable pour les actifs à risque. Mais le pivot dovish de la banque centrale qui a animé les marchés en 2019 est en grande partie derrière nous. Les risques d'inflation semblent sous-estimés...
Christine Lagarde a donné les grandes lignes de la revue stratégique que la BCE réalisera tout au long de l'année 2020, dès le mois de janvier. La BCE pourrait donc connaître de profonds changements sous Christine Lagarde, en particulier avec une prise en compte accrue des grandes tendances que connaît l'économie...
La persistance de niveaux d'inflation bas fait craindre que l'Europe ne soit en phase de japonisation. Le sujet est bien plus complexe qu'un simple chiffre d'inflation, mais il y a effectivement un risque de déflation qui, s'il semble pour l'instant écarté, reste un sujet pour la banque centrale.