Après la grande déception du mois d'avril où l'économie américaine avait créé seulement 278 000 emplois alors que le consensus en attendait plus d'un million, le chiffre de mai a été plus proche des anticipations (559 000 créations de postes contre 674 000 attendues).
Les marchés actions avancent relativement confiants vers la réunion de la Réserve Fédérale, notamment après le reflux des taux longs américains la semaine dernière malgré un indice des prix à la consommation aux Etats-Unis qui a atteint 5% en mai. Son plus haut niveau depuis août 2008…
En ce second trimestre 2021, la conjoncture des marchés financiers reste résolument optimiste, en dépit du fragile contexte économique et des inquiétudes liées à l'endettement des Etats et des entreprises. Seule l'ombre portée sur l'inflation ressurgit. Le gigantesque plan de relance américain de 1900 milliards de dollars a suscité des inquiétudes...
La présidente de la BCE, Christine Lagarde, a fait de son mieux pour transmettre un message de stabilité et de continuité, mais nous avons l'impression que beaucoup de choses se passent en coulisses, certains insistant davantage sur un changement dans les mois à venir.
La décennie qui commence paraît pleine de promesses, car les innovations concernant les modèles d'affaires et d'emploi ouvrent la voie à une croissance régulière. Elles devraient en effet se traduire par une hausse de la productivité, qui est un élément essentiel pour éviter qu'une « mauvaise » inflation ne s'installe.