Avec l'annonce du nouveau variant Omicron survenue le 26 novembre dernier, les taux du marché obligataire ont connu une baisse notable. Les investisseurs semblent avoir anticipé un risque accru de reconfinements nationaux, en considérant qu'un tel scénario serait associé à un soutien monétaire prolongé des banques centrales.
L'inflexion du discours du gouverneur de la Fed combinée à l'amélioration du cadre macroéconomique a conduit les intervenants de marché à revoir leurs anticipations de hausses de taux pour l'année 2022. Ces derniers entrevoient désormais trois hausses de taux l'an prochain, tout en maintenant celles anticipées pour 2023...
Les investisseurs s'engagent potentiellement à un niveau élevé de risque de crédit pour des rendements réels proches de 0 %. Cette liquidité abondante associée à un tel environnement de répression financière implique que le mécanisme de découverte des prix ne fonctionne pas comme c'était le cas auparavant...
Le marché du pétrole a atteint un plus haut depuis octobre 2014 durant l'année 2021 et cela après avoir vu le prix du baril (sur une certaine échéance) tomber en territoire négatif durant l'année 2020.
La monnaie et les moyens de paiement n'ont pas échappé à la digitalisation de l'économie accrue par la crise sanitaire. Les grandes banques centrales ont accéléré leurs travaux sur la création d'une monnaie numérique, notamment pour ne pas se faire prendre de vitesse…