L'irruption du variant Omicron a suscité des craintes passagères chez les investisseurs sur fond de retour de l'inflation et de resserrement monétaire des banques centrales. Mais cette nouvelle donne est intégrée par les marchés qui offrent des perspectives attrayantes pour l'année en cours.
L'année 2022 débute dans une atmosphère anxiogène, justifiée par des craintes réelles mais souvent exagérées. Cela ne change pas notre scénario global d'une croissance mondiale robuste, d'une inflation haute qui va décélérer en cours d'année et de taux d'intérêt en progression contrôlée. Des épisodes de volatilité comme celui que nous vivons aujourd'hui sont en revanche probables.
Hausse des taux, hausse des taux, hausse des taux… D'accord, mais à quel niveau en Europe ? A quel niveau pour l'Allemagne, pour l'Italie, la Grèce, la France ? Cela, on ne le voit quasiment jamais pour la simple et bonne raison qu'aucun modèle mathématique n'existe aujourd'hui pour les calculer tant la Zone Euro est dotée d'un système complexe et aux agrégats nombreux et parfois antinomiques.
Le marché semblait miser sur un discours légèrement plus accommodant de M. Powell dans un contexte de tension géopolitique et de révisions à la baisse des perspectives de croissance, notamment du fait d'un plan de relance « Build Back Better » bien moindre que prévu.
Le cours du Bitcoin a vu sa corrélation avec les indices US atteindre un plus haut historique en 2021, échouant ainsi un nouveau test en tant que valeur de réserve. La Fed, ce soir, pourrait accentuer ce phénomène ou au contraire conduire certains acteurs à agir pour soutenir le Bitcoin, si les marchés financiers venaient à corriger davantage.