En abandonnant la forward guidance au profit d'une approche résolument « data-dependent », la FED a fait le choix de laisser les investisseurs dans le flou, flou où elle se trouve très probablement aussi en ayant que très peu de visibilité, voire aucune, sur le déterminant majeur de sa politique monétaire : l'inflation.
Ce qui monte, doit redescendre... mais pas encore pour l'inflation américaine. Les chiffres de janvier ont encore une fois surpris à la hausse (+7,5 % en rythme annuel contre 7,3 % pour les prévisions du marché). Des facteurs temporaires expliquent une partie de la hausse des prix...
Bien que les marchés actions réagissent souvent timidement aux inflexions marquées de politique monétaire, à condition que les mesures attendues de resserrement ne soient pas trop importantes et que l'économie soit en croissance, la période d'ajustement est souvent temporaire.
La perspective des normalisations monétaires à marche forcée a précipité les taux à la hausse. Les pressions salariales en Europe sont assez faibles comparativement aux Etats-Unis. Nous conservons une position neutre sur les actions...
La BCE a maintenu le cap de sa politique monétaire lors de la réunion du 3 février, tout en avertissant des risques de hausse de l'inflation à court terme. Elle a indiqué que la prochaine réunion en mars serait déterminante, car elle aura alors pleinement évalué la dynamique de l'inflation à moyen terme.La BCE a maintenu le cap de sa politique monétaire lors de la réunion du 3 février, tout en avertissant des risques de hausse de l'inflation à court terme. Elle a indiqué que la prochaine réunion en mars serait déterminante, car elle aura alors pleinement évalué la dynamique de l'inflation à moyen terme.