La tension croissante due à l'élargissement des spreads sur les marchés obligataires de la zone euro a un impact : la Banque centrale européenne y répond par une politique de réinvestissement plus souple dans le cadre du PEPP.
Selon les chiffres publiés vendredi dernier, l'inflation reste obstinément élevée aux Etats-Unis. Alors que de nombreux acteurs espéraient voir l'indice des prix à la consommation (IPC) avoir marqué un pic, les prix ont progressé plus qu'anticipé en mai pour atteindre leur niveau le plus élevé depuis décembre 1981 (8,6%) en glissement annuel.
Le ton plus agressif de la BCE jeudi dernier, la confiance des consommateurs américains à un plus bas depuis plus de 40 ans, l'inflation américaine à 8.6%, son plus haut niveau depuis 1981, la réunion de la Fed cette semaine…les marchés baignent dans un environnement de risques et ne trouvent toujours pas de facteur de soutien à court terme.
Sans surprise, la Fed devrait annoncer une hausse de taux de 50pb lors de sa prochaine réunion de politique monétaire, pour juin, juillet et peut-être même septembre. Face à une inflation qui ne cesse de surprendre à la hausse, la Fed n'a d'autre choix qu'agir fortement et rapidement, quitte à peser sur la croissance qui reste toutefois résiliente...
En ce qui concerne les taux d'intérêt, ne comptez pas sur un compromis de la part de Jerome Powell. La Fed semble décidée à augmenter ses taux dans les mois à venir, et ce presque quoi qu'il advienne.