Personne au sein des institutions internationales ne veut prononcer le mot de « récession », encore moins Jerome Powell, qui pourrait être soupçonné d'avoir contribué à ce résultat. Si les mots ont certes le pouvoir d'influer sur la réalité, le sombre tableau de la stagnation qui frappe les économies occidentales est déjà bien visible dans les chiffres.
Si ces chiffres ont poussé les investisseurs à anticiper une hausse de 100 bps des taux directeurs de la part de la Fed pour sa réunion de politique monétaire de la semaine prochaine (ce qui serait une première dans l'histoire de l'institution américaine), la tendance s'est radicalement inversée en fin de semaine...
Sommes-nous en train d'assister au début d'une nouvelle crise de la zone euro ? Ou la BCE peut-elle façonner un outil efficace pour gérer la volatilité des spreads obligataires du sud de l'Europe ? Par Patrick Barbe, Head of European Investment Grade Fixed Income & Ugo Lancioni, Head of Global Currency chez Neuberger Berman
Depuis le début de l'année 2020, la consommation des ménages a été très fortement perturbée, à cause de la fermeture temporaire de certains secteurs (surtout des services) et des difficultés d'approvisionnement pour certains types de biens puis de l'accélération des prix...
Selon nous, la trajectoire de relèvement des taux sur laquelle s'est engagée la Fed cette année sera suffisamment radicale pour pénaliser la croissance. Le redémarrage de l'activité américaine suite à la pandémie pourrait s'interrompre au cours des prochains trimestres.