Cette année s'avère être la tempête parfaite pour les colombes qui ont proposé une politique monétaire plus souple au sein du Conseil des gouverneurs de la BCE. "Transitoire" avait été leur description de l'inflation ; elle est désormais inqualifiable.
L'euro est soumis à d'énormes forces économiques qui pourraient tout autant être très positives pour la monnaie qu'être à l'origine d'une chute encore plus importante. L'analyse de Brad Tank, CIO Fixed Income & Ugo Lancioni, Head of Global Currency, Neuberger Berman...
Les récentes données en provenance de Chine suggèrent que le pire est peut-être passé, même si la reprise semble encore fragile. En effet, les investissements en immobilisations, les ventes de détail et les indicateurs du crédit indiquent que les confinements ciblés et la grève des paiements hypothécaires continuent de peser sur l'économie chinoise.
Même si la possibilité d'une hausse de 50 bps était envisagée depuis quelques jours, cela constitue à la fois un fait marquant et une rupture avec le passé compte tenu de la pré-annonce d'une hausse de 25 bps le mois dernier et du track record de la BCE.
Le BTP devrait rester sous pression à court terme jusqu'à ce que la situation politique soit claire. Mario Draghi ne devrait plus être dans l'équation, soit très bientôt, soit au début de l'année prochaine. Toutefois, la dynamique positive de l'offre au second semestre sera un autre atout pour le BTP. Le Trésor italien a réalisé près de 60 % des objectifs de financement de cette année...