Des places boursières qui reprennent quelques couleurs et Mario Draghi qui persiste dans le sens d'une stimulation coordonnée favorable à la croissance...
Mais qu'est-ce qui est sûr ? Est-ce la notation AAA ou AA par les agences telles que S&P et Moody's ? Est-ce que « sûr » veut dire des obligations émises de bonne foi par des émetteurs souverains comme la France, le Japon, le Royaume-Uni et les Etats-Unis ? Peut-être, mais les incertitudes politiques et sociales dans ces pays n'inspirent pas un sentiment immédiat de confiance et de sécurité...
Depuis le mois de novembre, la BCE de Mario Draghi a donné le point de départ du retour des investisseurs sur les actifs risqués. En premier lieu sur les actions et les obligations à haut rendement, puis sur les emprunts des zones à risque (Italie, Espagne) et à l'intérieur de ces compartiments, sur les valeurs ou zones qui ont le plus souffert en 2011 (France, Italie, Espagne, Allemagne et les valeurs financières, valeurs cycliques, valeurs endettées).
Mercredi dernier, la BCE a annoncé sa deuxième opération de refinancement à long terme (LTRO). Ce sont au total 800 banques qui lui ont emprunté 530 milliards d'euros sur trois ans à 1 %...
Le lancement de la seconde opération de financement à long terme de la BCE (LTRO) auprès des banques est digérée par les investisseurs. De nature à consolider un peu plus la confiance des marchés financiers, la stimulation de la Banque Centrale Européenne était une condition nécessaire à l'économie, mais elle ne sera pas suffisante.