C'est une vraie mise à l'épreuve pour les entreprises des
pays émergents. Un dollar fort associé à une hausse des
taux d'intérêt américains pourrait se traduire par une charge
d'emprunt supérieure. Mais cela ne doit pas décourager les
investisseurs, car cette classe d'actifs continue à offrir des
perspectives attractives.
Les spectres qui hantaient les marchés financiers ne semblent plus effrayer personne, fi de l'éclatement de l'euro, de la déflation ou du risque de « japanisation ». Même le risque de défaut ou de sortie de la zone euro de la Grèce semble susciter une indifférence quasi-générale. Alors, la zone euro serait-elle définitivement sortie de la crise ou sommes-nous en présence d'un excès d'optimisme ?
Un certain nombre de présupposés sur la situation économique grecque sont régulièrement avancés tels des axiomes depuis les élections du 25 janvier. Or, loin d'être des évidences, ces points méritent d'être discutés. Il est généralement affirmé que le pays ne pourra jamais rembourser sa dette. Mais ce point mérite certaines précisions car un Etat n'est pas un ménage...
Selon Pictet, la volatilité pourrait persister au cours des prochaines semaines, tout en générant des opportunités. La prime de liquidité a également été rétablie. Globalement, la situation macroéconomique, associée à des fondamentaux convenables, plaide en faveur de l'investissement high yield en Europe...
Depuis le début de la période estivale, les points morts d'inflation se sont fortement contractés, en raison du ralentissement de la croissance mondiale, de crainte de voir des banques centrales moins accommodantes à l'avenir et, enfin, compte tenu de la récente chute des cours du pétrole...