Selon Jim Cielinski, responsable mondial de la gestion obligataire de Columbia Threadneedle Investments, les principaux facteurs qui conditionnent les marchés obligataires ont changé. Une vision globale et la connaissance des signaux macroéconomiques pertinents permettent de se préparer à l'évolution des rendements obligataires.
Selon Benjamin Melman, Directeur allocation d'actifs et dettes souveraines chez Edmond de Rothschild AM, nous nous trouvons dans un environnement où de nouvelles tensions sur les marchés obligataires peuvent se répercuter sur les marchés actions, réduisant quelque peu la dimension protectrice et diversifiante de la poche obligataire dans une allocation d'actifs.
La Fed a fini par remonter ses taux en décembre 2016. Un mouvement qui devrait se poursuivre cette année et qui n'est guère porteur pour les marchés obligataires. En revanche, les obligations convertibles offrent des atouts majeurs au sein des pays développés, en particulier les convertibles européennes.
Klépierre, le leader pure play des centres commerciaux en Europe, annonce avoir placé ce jour
500 millions d'euros d'obligations à 10 ans, à échéance 16 février 2027. La marge a été fixée à
67 points de base au-dessus du taux de swap, ce qui porte le coupon à 1,375%.
Les actions ont continué à tutoyer des sommets en ce début d'année 2017. Il convient toutefois de garder à l'esprit que les perspectives sont truffées de risques macroéconomiques et politiques, à l'instar des élections à venir en France, aux Pays-Bas et en Allemagne...