Selon Alasdair Ross, Head of Investment Grade et gérant de portefeuille senior EMOA de Columbia Threadneedle Investments, les portefeuilles d'obligations privées internationales offrent actuellement un potentiel d'alpha en termes de sélection des émetteurs et des titres supérieur à ce que peuvent offrir des fonds investis uniquement en USD, en EUR ou en GBP.
Dans le cadre de son approche d'investissement dite « absolute return », active et non contrainte, l'équipe obligataire de l'UBP continue de privilégier certains segments : les titres « Investment-Grade » américains, le crédit « High Yield » global via des indices de CDS, et enfin, la dette « Additional Tier 1 » des banques européennes.
Il est loin le temps où les détenteurs de dette obligataire bancaire bénéficiaient d'une protection implicite contre la faillite grâce au soutien des Etats et considéraient certaines caractéristiques des dettes subordonnées bancaires comme des « options gratuites »...
Selon Gershon Distenfeld, AB Global High Yield Portfolio Manager chez AllianceBernstein, les obligations ont toujours affiché des rendements positifs durant les phases haussières des taux d'intérêt – et tout particulièrement en cas de hausse progressive.
L'impact discutable d'une émission récente sur le marché des obligations vertes laissent penser que les normes du marché doivent être repensées, selon Charlie Thomas et Rhys Petheram, co-gérants du fonds Jupiter Global Ecology Diversified.