Investir sur le « fixed income » ne procure guère de rendement, alors que les taux ont atteint des niveaux historiquement bas. Mais selon Eric Bertrand, Directeur des gestions Taux et Diversifiées chez OFI AM,les opportunités existent, en particulier sur la dette souveraine émergente en devises locales.
La synchronisation entre croissance mondiale et vigueur des marchés a permis de surmonter quelques doutes cruciaux. Comment les orientations extrêmes de la politique monétaire accommodante vont-elle finalement se détendre ?
Flavio Carpenzano, Senior Portfolio Manager, Fixed Income chez AllianceBernstein (AB) plaide en faveur de cette catégorie d'actifs. Dotée d'une faible sensibilité aux taux d'intérêt bas et d'un rendement courant élevé, elle est actuellement peu courue par les investisseurs.
Après un placement privé de 400 M$ le 19 décembre 2017, La Mondiale a réalisé un placement public de 310 M$ le 12 janvier 2018. Ces opérations ont conduit à l'émission de deux titres subordonnés remboursables (TSR) d'une maturité de 30 ans, remboursables au gré de l'émetteur dès la 10e année.
La quasi-institutionnalisation des Quantitative easing, hier aux Etats-Unis, aujourd'hui encore en zone Euro, au Royaume-Uni et au Japon, a progressivement fait disparaître la liquidité des marchés d'obligations d'état. On peut parler de nationalisation des marchés obligataires...