Il n'est pas exagéré de dire que le 1er semestre de l'année a été terrible pour les investisseurs. L'examen des indices obligataires ICE BofA pour le 1er semestre 2022, nous révèle qu'il s'agit de la pire performance semestrielle depuis leurs créations pour les indices d'obligations d'État, et ceux des segments investment grade et high yield.
Le sujet le plus discuté de la semaine passée a été la récession. Le président Biden ne pense pas qu'une récession américaine est « inévitable », si l'on en croit une discussion qu'il a eu la semaine dernière avec l'ancien secrétaire au Trésor Lawrence Summers. Le président de la Fed, M. Powell, a déclaré devant le comité sénatorial des banques (SBC) que la récession était « une possibilité »...
Malgré les fortes variations de prix que nous observons sur le marché
du high yield depuis le début de l'année, nous pensons que les
investisseurs sur le high yield devraient tenir bon et envisager
d'augmenter leur exposition à ce qui pourrait être, selon nous, un
point d'entrée attractif dans la classe d'actifs.
Le sentiment d'aversion au risque a repris cette semaine et le catalyseur reste… la hausse des taux des obligations d'État ! La mécanique est la suivante : A mesure que les taux des obligations d'État augmentent, les investisseurs se tournent vers la préservation du capital, ce qui réduit l'exposition aux placements les plus touchés par la hausse des taux des obligations d'État.
Cette semaine, nous avons pensé à la loi d'Amara, qui selon nous s'applique aussi bien aux marchés financiers qu'aux technologies. La loi d'Amara stipule que "nous avons tendance à surestimer l'effet [d'une technologie] à court terme et à sous-estimer son effet à long terme".