Alors que la grande majorité des banques centrales dans le monde est engagée dans un mouvement d'assouplissement monétaire, il en est une qui s'apprête à mettre un terme à six années de politique de taux zéro (graphique 1) : la Réserve Fédérale américaine (Fed).
Le 15 janvier, la banque centrale suisse
(BNS) a complètement supprimé le
plafond de 1,20 franc suisse pour
1 euro, instauré il y a 3 ans et demi,
marquant une évolution radicale de sa
politique visant à juguler l'influence de
la zone euro sur son économie. Dans
cet article, nous expliquons les raisons
qui ont poussé la BNS dans cette voie
et les conséquences potentielles.
La Banque du Japon a annoncé l'extension de son programme d'achats d'actifs à 80 000 milliards de yens (contre actuellement 60-70 000 milliards) par an : Andrew Rose, gérant actions japonaises, et Keith Wade, chef économiste et stratégiste de Schroders s'intéressent aux détails de cette annonce, ainsi qu'à ses conséquences probables.
Selon René Defossez, Stratégiste chez Natixis, on devrait s'attendre à un grand écart au niveau des taux d'intérêt. Celui-ci devrait être plus sensible sur la partie courte de la courbe que sur la partie longue. En effet, les taux courts seront directement influencés par la politique monétaire, tandis que les taux longs resteront plus ou moins protégés par de nombreux facteurs...
Selon Keith Wade, économiste en chef chez Schroders, les marchés d'actions ont récemment corrigé à la baisse, conduisant de nombreux stratégistes à s'interroger sur le devenir à long terme de cette classe d'actifs. Toutefois, Keith Wade reste positif sur les actions et pense qu'elles sont encore en mesure de générer une prime de risque attractive pour les investisseurs.