Les publications des chiffres de l'inflation de décembre pour la zone euro ont tout particulièrement retenu l'attention en Allemagne. L'indice global s'est inscrit à 1,1% pour la zone euro ; un chiffre supérieur de 0,5% à celui du mois de novembre mais en phase avec nos anticipations. Sur cette même période, ce chiffre a doublé en Allemagne pour atteindre les 1,6% d'inflation (selon les chiffres de l'Office statistique allemand).
L'économie mondiale et les marchés financiers arrivent à un point d'inflexion clé, bousculés à la fois par l'élection de Donald Trump et les incertitudes européennes, mais aussi par des changements de fond dans l'approche fiscale et monétaire, avec une croissance économique qui reste bien terne dans la plupart des pays développés.
Ces dernières semaines, la croissance anglaise a été plus dynamique que prévu. La Banque d'Angleterre a relevé les prévisions de croissance de son produit intérieur brut. En effet, en 2016, le PIB britannique s'établira à 2,2 % contre 1,5% pour la France.
Dans le sillage du rebond des matières premières, nous constatons une remontée de l'inflation et des taux nominaux des principales obligations souveraines (allemandes et américaines). Dans ces conditions, Groupama Asset Management reste positif sur les obligations indexées sur l'inflation.
L'évolution de l'inflation sera ainsi déterminante pour la direction future des marchés obligataires et actions. Est-ce qu'une légère accélération de l'inflation se transformera-t-elle en pressions inflationnistes susceptibles d'inciter la Fed d'accélérer le rythme de hausse de ses taux directeurs ?