L'augmentation des tensions inflationnistes est la conséquence prévisible d'une conjoncture dynamique et de plusieurs facteurs bien identifiés : hausse des salaires et des coûts de production, liquidités abondantes déversées par les banques centrales... Ce phénomène durable doit être intégré dans les stratégies des investisseurs.
Plusieurs décideurs de la Réserve fédérale (Fed) s'attendent à ce que l'inflation aux États-Unis accélère en 2018, en ligne avec le consensus des analystes. Au cours des années précédentes, ces mêmes personnes avaient également prédit une hausse de l'inflation qui ne s'est jamais matérialisée et nous pensons qu'il est peu probable que cela soit le cas en 2018.
Le constat est très clair selon les premières estimations des chiffres de mai, ils témoignent d'une accélération de l'inflation globale après plusieurs mois de stabilité, preuve en est que la politique accommodante de la BCE porte ses fruits. L'analyse de Thomas Page-Lecuyer, Senior investment specialist, CPR AM.
Pour la première fois depuis début 2014, les rendements des obligations du Trésor américain à 10 ans de référence ont dépassé les 3 % en avril, suscitant un grand nombre de réactions selon lesquelles ceci pourrait signaler la fin du rallye du marché boursier.
Dans quel mesure le resserrement monétaire et les velléités protectionnistes viendront contrecarrer les mesures de relance budgétaire sera la principale interrogation en 2018.