Les circonstances actuelles, entre attentisme des investisseurs, illiquidité relative due à la hausse des taux, hausse des primes de crédit pas toujours justifiées au regard de la prudence des entreprises, permettent de capter des rendements au plus haut depuis plusieurs années...
Liées à toutes les activités et industries, les ressources
naturelles jouent un rôle fondamental dans la transition vers une
économie bas carbone. Les secteurs miniers et énergétiques
bénéficient par ailleurs de leur profil cyclique dans un contexte
qui s'annonce durablement inflationniste.
Nous avons connu en mars la plus forte hausse des taux d'intérêt à long terme de ce millénaire. Le rendement de l'emprunt d'État allemand à 10 ans a augmenté de 0,53 point de pourcentage pour atteindre 0,70 %, et celui de la dette souveraine américaine à 10 ans de 0,59 point de pourcentage pour atteindre 2,41 %.
Après avoir violemment chuté pendant une semaine à la suite de l'invasion de l'Ukraine, les marchés actions ont rebondi très fortement, annulant temporairement la quasi-totalité de leurs pertes. Comment expliquer un tel comportement ?
On le sait, les crises agissent généralement comme des accélérateurs. Et si la succession de la crise COVID et de
la guerre en Ukraine avaient marqué un point d'inflexion au phénomène de mondialisation, et le début d'une
nouvelle ère de relocalisation, au plus proche des consommateurs ?