Beaucoup d'économistes ont aujourd'hui une vision très négative de l'économie mondiale. Ils anticipent une récession imminente dans un contexte inflationniste toujours prégnant. Loin de nous l'idée de nier les vents contraires soufflant sur l'activité ou de contester la hausse globale et conséquente des prix...
Un récent sondage de la banque d'investissement américaine Merryll Lynch indique que les investisseurs se montrent extrêmement prudents avec des niveaux élevés de positions en cash, au sein de leurs allocations d'actifs : un signe certain de marché baissier.
Largement répandue dans les processus d'investissement, l'intégration des critères ESG est une première étape. L'urgence écologique et sociale nécessite aujourd'hui d'aller plus loin en privilégiant la recherche d'un impact positif concret et mesurable.
Seth Meyer et Tom Ross, gérants obligataires chez Janus Henderson, constatent le soutien offert par la faiblesse de l'offre du marché primaire (les nouvelles émissions) d'obligations high yield, alors que la classe d'actifs est confrontée à des inquiétudes concernant l'inflation et la croissance.
L'attrait de la transition énergétique pour les investisseurs est désormais bien établi. Ainsi, au cours de ces dernières années, l'essor des investissements dans les infrastructures d'énergies vertes a transformé cette classe d'actifs de niche en une catégorie large et polyvalente incluant un grand nombre d'acteurs.