Après avoir surperformé par rapport aux indices généralistes sur les quatre premiers mois de l'année, les foncières ont rechuté lourdement en mai, sous l'effet du durcissement à venir, encore flou dans son cadencement, de la politique monétaire de la Banque Centrale Européenne.
Le sentiment d'aversion au risque a repris cette semaine et le catalyseur reste… la hausse des taux des obligations d'État ! La mécanique est la suivante : A mesure que les taux des obligations d'État augmentent, les investisseurs se tournent vers la préservation du capital, ce qui réduit l'exposition aux placements les plus touchés par la hausse des taux des obligations d'État.
Mark Nash, Responsable des alternatifs obligataires et Huw Davies, Assistant en gestion de fonds, Fixed Income chez Jupiter AM, évaluent les perspectives de croissance mondiale dans un contexte de tensions géopolitiques exacerbées, de hausse de l'inflation et des taux d'intérêt et de politique zéro-Covid en Chine.
Alors que les récents chiffres d'inflation aux Etats-Unis pouvaient laisser penser que le pic d'inflation était enfin derrière nous, la publication des chiffres du mois de mai est venue jeter un froid sur les marchés financiers. L'analyse de Thomas Giudici, Co-responsable de la gestion obligataire chez Auris Gestion...
Selon les chiffres publiés vendredi dernier, l'inflation reste obstinément élevée aux Etats-Unis. Alors que de nombreux acteurs espéraient voir l'indice des prix à la consommation (IPC) avoir marqué un pic, les prix ont progressé plus qu'anticipé en mai pour atteindre leur niveau le plus élevé depuis décembre 1981 (8,6%) en glissement annuel.