Avec une zone euro confrontée à une montée de l'inflation qui s'accompagne, par ailleurs d'écarts importants entre les États membres, la BCE a décidé de relever ses taux directeurs de 75 points de base. À l'exception d'un ajustement technique en 1999, au moment de la création de l'euro, jamais la BCE n'avait procédé à un tel relèvement.
La FED et la BCE ont douché l'espoir des investisseurs qui avait alimenté un beau rallye estival des actions et des taux. Leur priorité est clairement la lutte contre l'inflation, quitte à sacrifier la croissance. Que nous réserve l'automne traditionnellement moins porteur pour les marchés financiers ? La croissance globale continue à ralentir. Les politiques monétaires devraient se durcir davantage...
En août, l'inflation a atteint 9,1% sur 12 mois en zone euro. Sur les marchés obligataires, ce mouvement initié au T4 2021 a entraîné une hausse des taux par anticipation d'un durcissement monétaire. Le taux de l'OAT française à 10 ans est ainsi repassé au-dessus de 2% fin août. Or, lorsque les taux montent, la valeur des obligations en circulation baisse.
Depuis moins de deux ans le label ISR vient valider la démarche d'engagement des fonds immobiliers sur les aspects extra-financiers (environnemental, sociétal et de gouvernance). Loin d'être une contrainte, la prise en compte de ces aspects s'inscrit pleinement dans une stratégie dynamique en immobilier résidentiel.
La priorité des banques centrales des grands pays développés demeure de contrer les pressions sur les prix et de resserrer les conditions de financement à un rythme soutenu. Les baisses de taux espérées par les marchés financiers dans la première partie du mois dans un contexte de ralentissement économique, qui sera particulièrement marqué en Europe, se sont donc évaporées...