Le dilemme de la BoJ face à la volatilité du yen : maintenir la politique ultra-accommodante en anticipant une baisse de l'inflation ou ajuster sa politique en risquant d'affaiblir la trajectoire économique du pays ?
Le marché du travail américain en septembre maintient la Fed sur la voie d'un nouveau resserrement, même si le rythme des embauches a un peu ralenti. 263 000 nouveaux emplois ont été créés en septembre, un peu au-dessus des attentes du marché, après 325 000 en août. Cette légère modération est conforme à une baisse des offres d'emploi au mois d'août..
L'annonce par le gouvernement britannique d'un nouveau « mini-budget » composé essentiellement de baisses d'impôts non financées n'a été bien reçue ni par la Banque d'Angleterre, ni par le FMI, et encore moins par les marchés. En trois séances de cotation, la livre a baissé de 6% contre le dollar et le taux à dix ans est passé de 3,50% à 4,50%.
Alors que les trois premières économies mondiales sont à la peine cet automne, la mondialisation marque le pas et les indicateurs de confiance n'ont pas encore véritablement rebondi. Le pic d'inflation pourrait encore être repoussé en zone euro, mais certains marchés émergents s'en sortent mieux, même si la vigueur du dollar exerce une pression importante sur leur devise.
L'origine du stress des marchés financiers fin 2021, début 2022, est liée à l'accélération de la hausse des prix et au durcissement du discours des banques centrales et notamment de la Fed. Et plus les indices de prix se redressaient, plus les chiffres de l'emploi étaient bons, entretenant les craintes d'une spirale prix-salaires...