Les marchés obligataires n'ont pas été à la fête depuis le début de l'année. Mais le ralentissement économique en cours créé des conditions de marchés propices à une baisse des taux longs et à de nouvelles opportunités sur cette classe d'actifs.
Le taille du bilan de la BCE a quadruplé en % du PIB pour atteindre 61% en 2020. L'OAT 10 ans est passé de 2.8% à 0% en 2020. Les taux courts sont devenus négatifs. Tous ces éléments montrent que ce QE a dérèglé la formation classique des prix des actifs financiers.
Alors que les marchés obligataires restent ensuqués dans les mêmes paradoxes entre intérêt latent des investisseurs au regard du niveau des rendements, tétanie vu les chutes de valorisation, les incertitudes et la volatilité extrême liée à l'illiquidité et aux flux de nouvelles contradictoires, peu d'événements significatifs surviennent sur le front des entreprises.
Nous pourrions être optimistes concernant l'inflation et les taux, mais cela ne ferait que retarder les questions difficiles auxquelles nous serons probablement confrontés à l'aube de cette nouvelle ère économique.
Au premier semestre 2022, la Finlande, la Suède, la Norvège, le Danemark et la Suisse obtiennent les meilleurs scores dans le classement de la durabilité des pays (CSR) de Robeco.