Matthew Morgan, Directeur d'investissement, Multi-Actifs chez Jupiter Asset Management estime qu'après une période difficile pour les marchés obligataires, l'environnement
macroéconomique a changé et qu'il est temps pour les investisseurs de sortir de leur réserve. Il propose
trois idées.
Avec la prise de conscience mondiale de la crise climatique et l'évolution croissante vers des pratiques durables, les entreprises du secteur des énergies renouvelables sont à l'avant-garde de cette transformation. Alors que les gouvernements du monde entier continuent de mettre en œuvre des
politiques visant à réduire les émissions de carbone, la demande d'énergie propre augmente.
Alors que les indices boursiers enchainent les séances de hausses sans quasiment faire de pause, les matières premières ne partagent pas le même optimisme.
Alors que les spreads se sont resserrés dans la périphérie de l'Europe, cette tendance pourrait se maintenir dans le cas d'un ralentissement économique sans récession.
Il ne faisait pas bon d'être short en novembre. La quasi-totalité des classes d'actifs, à l'exception notable des matières premières, finit sur des performances qu'on pourrait qualifier de spectaculaires. La cause ? La mort du « higher for longer » et l'intégration par les investisseurs d'une baisse des taux directeurs de plus en plus rapprochée.