Les investisseurs qui ont fait le choix d'intégrer les problématiques ESG et
climat dans leurs portefeuilles, sortiront renforcés dans leurs convictions et leurs volontés d'agir davantage pour l'avenir. De nouveaux se joindront certainement demain au mouvement de transformation de nos économies au service d'un développement durable. Du moins peut-on l'espérer.
Les investisseurs doivent conserver une perspective de long terme dans un contexte de volatilité des marchés ; ils doivent en particulier renforcer la résilience de leurs portefeuilles au moyen de l'investissement durable.
Beaucoup de questions se posent sur les effets de la crise liée au coronavirus sur l'investissement durable et les critères ESG. L'investissement durable va-t-il monter en puissance ? Ou, au contraire, céder du terrain ? Les fonds durables s'en sortent-ils mieux que les stratégies classiques ? Le coronavirus deviendra-t-il un sujet additionnel pour la recherche en durabilité ?
Si la pandémie du Covid-19 provoque une réduction massive à court terme des émissions de CO2 et une protection accrue
pour les animaux sauvages – tout le monde a en tête les images de la chorégraphie des dauphins dans le port de
Cagliari – qu'en sera-t-il de la sortie de crise ?
Selon Yann Duvaud-Schelnast, responsable de l'investissement durable, de l'innovation et de la gouvernance chez Allianz France, le sujet du carbone occupe à ce jour une place clef au sein de la stratégie ESG de l'assureur.