L'objectif de ce court papier est de fixer simplement les idées sur la situation en Grèce. Il y a plusieurs problématiques posées. La première est celle de la croissance. Sans progression de l'activité, le rééquilibrage des finances publiques est très difficile à mettre en oeuvre. La seconde est celle de la nécessité d'une aide. La troisième et dernière est celle du renouvellement de l'aide.
L'hypothèse statistique de normalité des distributions de prix et rendements est trop forte et les risques d'occurrence des évènements hors de l'intervalle de confiance sont dramatiquement sous-évalués
Malheureusement, cet environnement de modélisation s'est unanimement imposé pour des raisons fortes.
Serait-il concevable que les entreprises de qualité supérieure remplacent les États au sommet du classement des investissements “sans risque” ? La protection contre le défaut de Nestlé coûte moins chère que celle de l'Allemagne, et la protection contre le défaut de Wal-Mart coûte moins chère que celle des Etats-Unis…
Selon Boomberg, Man Group et ses 69 milliards de dollars sous gestion arrive en tête du top 20 mondial d'une industrie qui renoue avec la croissance mais de manière très sélective
La multigestion active est vivement critiquée par certains qui lui préfèrent une gestion indicielle passive ou une gestion en direct via des titres vifs. Emmanuel Regnier, gérant allocation d'actifs chez CCR-AM évalue le véritable coût de ces alternatives.