Avec son niveau de dette et de croissance, l'Italie doit avoir un déficit de 2,6% pour stabiliser son ratio dette sur PIB. C'est ce que l'on appelle le « déficit stabilisant ». Au-dessus de ce chiffre, le déficit n'est donc pas tenable et la dette croit de manière exponentielle.
Les inquiétudes liées à un rapport de force entre le nouveau gouvernement italien et l'Union européenne (UE) sur la question budgétaire ont apporté de la volatilité aux actifs italiens cette année et ravivé les craintes concernant la cohésion européenne. Sommes-nous préoccupés ?
Nous avions commencé l'été avec un peu plus de cash dans les portefeuilles. Nous conservons ce biais compte tenu des risques évoqués. Nous restons optimistes sur l'économie mondiale et attendons des clarifications politiques pour réinvestir.
10 ans après la chute de Lehman Brothers, les mesures peu orthodoxes prises par les banques centrales pour atténuer les feux de la crise financière mondiale ont laissé un terrain incandescent qui a jeté un voile sur la reprise économique mondiale. Le prix des actifs peut en effet avoir atteint des sommets historiques, la confiance reste fragile...
Nous estimons que cet écart, qui est révélateur des perspectives de croissance à long terme et des anticipations en matière de taux d'intérêt dans les deux pays, possède un potentiel d'élargissement supplémentaire...