Selon Tom Stubbe Olsen, fondateur de Mensarius AG, Gérant et responsable de la stratégie « value » Europe chez Nordea Asset Management, au cours des dernières semaines, les conséquences de la guerre commerciale, le regain d'inflation et les inquiétudes autour de la situation budgétaire en Italie ont été les principales thématiques qui ont pesé sur les marchés européens.
Une guerre commerciale prolongée entre les États-Unis et la Chine pourrait grever le taux de croissance du PIB chinois jusqu'à 0,7 %, et avoir des effets sur la croissance américaine, selon Prashant Chandran de Western Asset, une filiale de Legg Mason.
Le président américain est monté d'un cran en annonçant l'imposition de droits de douane sur des milliards de dollars d'importations en provenance de Chine, tandis que la Chine a répondu par des mesures similaires. Les investisseurs n'ont jusqu'à présent pas vraiment réagi et sous-estiment le risque véritable d'une guerre commerciale mondiale.
En matière de statistiques, l'arbitrage entre rapidité de publication et précision des données est particulièrement important. L'Office National des Statistiques britannique, qui était un des premiers instituts à publier son estimation de croissance du PIB vient de choisir de retarder la publication de ses chiffres trimestriels afin de gagner en fiabilité.
Le resserrement des conditions financières et les craintes de plus en plus sérieuses à l'égard des conséquences des tensions commerciales accrues entre les États-Unis et la Chine inquiètent les investisseurs - et ont contribué à déclencher la chute des actions ce mois-ci. Nous continuons de privilégier une prise de risque sélective...