L'indépendance des banques centrales est généralement considérée comme une condition préalable à la réussite de la politique monétaire. Cependant, alors que les économies ont connu des difficultés au cours des dix dernières années et que l'inflation n'est plus considérée comme un problème, cette opinion ne fait pas l'unanimité, estime Stewart Robertson, économiste senior chez Aviva Investors.
Le marché est composé d'une multitude d'intervenants. La moyenne de leurs décisions imprime une tendance qui se révèle presque toujours pertinente. Ainsi, le marché parvient à anticiper un ralentissement, une fin de cycle, une reprise... avec plusieurs mois d'avance... et il se trompe rarement. Pourquoi ?
L'Assemblée Nationale Populaire (ANP) de la République Populaire de Chine a confirmé les prévisions de croissance plus faibles. Cette baisse de croissance risque d'affecter le commerce international de diverses façons, le cas des Etats-Unis étant particulièrement curieux.
Les actions chinoises se sont distinguées la semaine dernière, portées par un regain d'optimisme autour des négociations commerciales entre Pékin et Washington et la décision de MSCI d'augmenter graduellement le facteur d'inclusion des actions chinoises A au sein de ses indices, de 5% actuellement à 20% en 2019.
La BCE a baissé significativement ses perspectives économiques et les marchés sont déprimés. Les trois pilules proposées par Mario Draghi ne semblent pas suffire à remonter le moral des marchés.