Généralement bien corrélé avec la croissance, l'indicateur du sentiment économique en Turquie, mesurant à la fois la confiance des producteurs et des consommateurs, a continué de s'améliorer en mars, après une nette dégradation à l'été 2018, suite à l'effondrement de la livre...
La bourse était hier plutôt bien orientée. L'indice américain S&P 500 connait le meilleur début d'année depuis 2012, notamment grâce aux valeurs bancaires et financières. Les autres indices mondiaux suivent également une trajectoire positive, à l'instar du CAC 40 qui est en progression de plus de 12% depuis janvier dernier.
Pour Jean-Jacques Friedman, Chief Investment Officer (CIO) de Natixis Wealth Management, ce ne sont pas les évolutions des perspectives économiques qui expliquent la hausse des marchés, mais bien le revirement des politiques monétaires. Des décisions qui sont interprétées de façons différentes selon la nature des investisseurs.
La politique et les politiques sont devenues de plus en plus incertaines. Les investisseurs devraient commencer à s'habituer à des périodes plus turbulentes.
Si l'on regarde les données macroéconomiques dans les grandes zones, les choses n'ont pas fondamentalement changé entre la fin 2018 et maintenant. Certes, le shutdown a pris fin aux États-Unis et son impact négatif sur la confiance s'estompe très rapidement, mais au-delà, les données ne sont pas fondamentalement différentes...