La zone euro est depuis un certain temps confrontée à de nombreuses incertitudes et à de nombreux défis tant économiques, réglementaires que politiques. La Banque Centrale Européenne a beaucoup œuvré pour améliorer la diffusion de sa politique monétaire afin de soutenir le système bancaire et la croissance économique.
Pour Jean-Jacques Friedman, Chief Investment Officer de Natixis Wealth Management, les marchés sont plus que jamais dépendants des banques centrales. Dans le mouvement de hausse du premier trimestre, ce sont les dynamiques de taux et de flux qui ont été déterminantes.
Dans sa nouvelle étude, UBS Global Wealth Management passe en revue des scénarios de récession et leurs conséquences sur la zone euro et sur l'euro lui-même. Selon l'étude, la succession à la tête de la Banque centrale européenne (BCE), le Brexit et le populisme sont autant de facteurs de risques qui doivent être pris en compte par les investisseurs.
Des signes de ralentissement économique ont été observés en mars sur le marché : aux États-Unis, la courbe des rendements est devenue négative et, en Allemagne, les taux d'intérêt à long terme sont tombés en dessous de zéro, tandis que les bénéfices des entreprises devraient diminuer au premier semestre de l'année.
L'année écoulée s'est achevée sur des rendements en berne et 2019 s'est ouverte sur un durcissement marqué des conditions financières à l'échelle mondiale. Que pouvons-nous en conclure et comment réagirons-nous en ce qui concerne la stratégie Global Multi Asset Income (GMAI) ?