Le PIB américain est en train de suivre une croissance presque sans précédent de 5,6% ce trimestre selon la Fed d'Atlanta NOWCast. Bien que ce chiffre surestime probablement la croissance, encore plus que d'habitude, ce serait le plus élevé depuis 1984 s'il se réalisait, en dehors d'une pandémie.
Les investisseurs se sont fait peur au moins 2 semaines, mais pas suffisamment pour réduire l'euphorie ambiante. Les dernières publications économiques décevantes, ont en effet permis de revenir au discours d'un soft landing, mais également au retour de la politique monétaire accommodante plus tôt que prévu.
Depuis le début de l'année, l'indice Topix de la Bourse du Japon progresse de 21,3% (au 27 juillet), dépassant le S&P500 américain (+18,2%) et le Stoxx 600 européen (+11,0%). Bien que l'indice n'ait pas dépassé son sommet
historique de décembre 1989, il évolue actuellement à ses plus hauts niveaux depuis juillet 1990.
Alors que la fin du premier semestre approche, cette semaine était attendue par les investisseurs puisque les deux banques centrales américaine et européenne devaient rendre leur décision sur les taux et donner quelques prévisions et lignes directrices pour la suite...
Comme tous les trimestres depuis fin 2007, la réunion du FOMC, le comité de politique monétaire de la Réserve Fédérale, s'est accompagnée de la publication d'un résumé des projections économiques. Les différents membres du FOMC y expriment leurs prévisions pour différentes variables économiques comme la croissance du PIB, le taux de chômage ou l'inflation...