Deux market moovers devraient animer les échanges dans les 10 séances à venir, la BCE ce jeudi 12 septembre et la FED le mercredi 18. Mario Draghi marquera-t-il une nouvelle fois les esprits en annonçant un second volet de quantitative easing ou laissera-t-il ce privilège à Christine Lagarde, sa future remplaçante ?
L'été sera chaud. C'est souvent ce qui est annoncé au mois de juin, laissant entrevoir de nombreux périls en
tous genres, y compris sur les marchés financiers où les mois d'août figurent parmi les moins favorables de
l'année pour les grands indices actions.
Placé sous une triple cloche de verre dans le Parc de Saint-Cloud, au Bureau International des poids et mesures, un petit cylindre de platine iridié, à peine plus gros qu'une prune, définissait jusqu'au printemps dernier la valeur internationale du kilogramme.
Après moult réunions de banques centrales et rebondissements dans les négociations commerciales si no-américaines, les marchés actions en cette fin de mois d'août 2019 sont à peu près sur les mêmes niveaux qu'au mois de mai dernier. Mais la conservation de cette équation d'équilibre s'est fragilisée cet été...
Le franc suisse a retrouvé ses niveaux de 2017. Le carrousel des inquiétudes politiques et économiques donne le tournis et les valeurs refuges ont la cote. Le mouvement pourrait s'aggraver après le 12 septembre, jour où Mario Draghi devrait abattre ses dernières cartes. Que peut faire la BNS ?