Ces problèmes sont loin d'être une surprise, les tensions sur le marché monétaire, comme nous le montrions mercredi dernier deviennent de plus en plus récurrentes. La situation s'est détériorée récemment en particulier à cause de l'augmentation forte, presque 200 milliards de dollars, des dépôts du Trésor américain à la Fed...
Il apparaît qu'une relance budgétaire allemande n'est pas imminente et que ces effets prendraient du temps à se matérialiser. Le maintien d'un objectif d'excédent budgétaire alors que l'Euro système pourrait se remettre à acheter des obligations allemandes va maintenir une pression baissière sur les taux d'intérêt allemands.
Pas facile pour la FED de satisfaire les anticipations des marchés face aux données économiques de ces derniers jours et à l'amélioration récente des conditions financières. Si elle ne pouvait guère reculer cette fois-ci, abaissant comme largement anticipé son objectif des Fed Funds d'un quart de point dans la fourchette de 1,75 % à 2 %, elle n'avait guère les moyens d'annoncer davantage.
Le soutien continu apporté par la politique monétaire, l'absence de vulnérabilités patentes au sein du système financier et la résilience des dépenses de consommation devraient selon nous contribuer à prolonger l'expansion économique américaine...
La nouveauté ici est qu'aucune date n'est annoncée pour la fin du QE. Le QE durera « aussi longtemps que nécessaire pour renforcer les effets accommodants de ses taux d'intérêt et d'y mettre fin peu avant de commencer à relever les taux d'intérêt directeurs. »...