Le mois de septembre a été marqué par les mesures accommodantes qu'ont prises les banques centrales. La mise en place de politiques monétaires plus souples est l'une des principales raisons pour lesquelles le risque d'une récession mondiale à court terme nous paraît limité.
Si son départ est très certainement lié à un important désaccord avec la récente décision de Mario Draghi de relancer un assouplissement quantitatif lors de la dernière réunion, il laisse planer plusieurs questions très importantes pour l'avenir monétaire de la zone euro...
Jerome Powell et Richard Clarida, président et vice-président du Board of
Governors de la Fed, ont indiqué que le FOMC allait se prononcer lors du comité
du 29-30 octobre sur le retour à une politique d'expansion du bilan de la Fed.
Plusieurs commentateurs ont indiqué qu'il ne s'agirait pas d'une opération de Quantitative Easing (QE)...
La crise financière mondiale remonte à plus de 10 ans mais le monde reste lourdement endetté et l'on voit mal comment cette dette pourrait diminuer à court ou à moyen terme. Hormis quelques exceptions historiques criantes, les niveaux de dette souveraine dans de nombreuses économies flirtent avec des sommets inédits...
Rompue aux joutes politiques, Christine Lagarde parviendra peut-être à persuader les gouvernements réticents à l'idée de voir la BCE mener une politique d'expansion budgétaire de ne pas s'y opposer, en s'engageant à financer ces mesures à moindre coût...