La BCE a donc tranché. En augmentant, une nouvelle fois, ses taux directeurs de 25 bps tout en laissant entendre qu'il pourrait s'agir de la dernière hausse, l'institution européenne a donc opté pour la « dovish hike ».
Le poids des profits dans la valeur ajoutée a effectivement atteint au T4 2022 le niveau le plus élevé depuis la
grande crise financière, mais celui-ci baisse depuis deux trimestres, tout en restant à un niveau élevé.
Encouragé par l'épargne excédentaire accumulée durant la pandémie et des salaires qui augmentent plus vite que l'inflation, le consommateur américain a continué à dépenser. En cette fin d'été américain, les indicateurs macroéconomiques et les témoignages des entreprises indiquent que cette tendance se poursuit...
Depuis l'an dernier, le Japon est sorti d'une longue phase d'« inflation zéro », voire de déflation, observée depuis plus de vingt ans. Selon les dernières données disponibles (juillet 2023), l'inflation japonaise sur 12 mois glissants atteint désormais 3,3%, et même 4,3% hors produits frais et énergie (inflation sous-jacente).
La « data dépendance » des banques centrales est aussi devenue celle des marchés. La meilleure illustration est celle des derniers jours avec la remontée sensible du pétrole qui est venue lifter la trajectoire des taux souverains et peser sur les marchés actions, les investisseurs craignant que cette remontée des prix de l'énergie ne fasse rebondir l'inflation en Europe et aux Etats-Unis.