La faiblesse de l'activité industrielle est toujours manifeste dans les pays d'Europe centrale et orientale (Pologne, République tchèque, Russie ou Turquie) et en Amérique latine (Mexique et dans une moindre mesure Brésil). En revanche, des signes de stabilisation commencent à s'émerger en Asie.
Les principaux indices actions ont enregistré sur 2019 des performances insolentes. Un tel parcours peut-il se poursuivre sur 2020 ou appelle-t-il une consolidation ? Que peut-on prévoir pour l'année qui commence ?
Prudemment optimistes ? Résolument indécis ? Extrêmement neutres ? Après une année record sur la plupart des grands marchés actions, les stratégistes se trouvent fort embarrassés pour formuler des prévisions 2020. Quant aux investisseurs européens, nombre d'entre eux sont pris entre l'attrait irrésistible qu'exercent les performances passées (même si elles ne préjugent en rien de l'avenir) et des craintes de retournement du cycle économique.
La croissance mondiale devrait s'établir autour de 3,25 % en 2020, contre 3 % en 2019. Aviva Investors privilégie désormais une exposition surpondérée aux actions mondiales compte tenu de l'amélioration des perspectives de croissance. Le positionnement sur les obligations reste globalement neutre...
Alors que 2019 restera dans les annales pour avoir vu les actions enregistrer leurs meilleures performances depuis 2013, l'année 2020 avait plutôt bien commencé, avec des records pour les actions mondiales dès le 2 janvier, premier jour de cotation, suite à l'annonce par la Banque populaire de Chine d'une injection de liquidités de 115 milliards de dollars dans le système financier chinois.