La semaine dernière s'est terminée sur une note encourageante, puisque l'apparition de nouveaux cas de coronavirus semble ralentir en Chine et dans le reste du monde. Bien que le nombre de décès liés à l'épidémie continue d'augmenter, la décélération des nouveaux cas, si elle est confirmée, laisse en effet penser que les mesures préventives produisent les effets désirés.
Les craintes au sujet d'une éventuelle récession aux Etats-Unis ont ravivé les interrogations sur l'arsenal de mesures que pourrait déployer la Fed : taux négatifs, forward guidance, achats de titres, helicopter money…
Depuis la mi-janvier le « coronavirus » venu de Chine douche l'optimisme des marchés qui tablaient sur l'amélioration de l'économie mondiale. Nous ne pouvons pas exclure un trou d'air conjoncturel mais restons confiants dans la poursuite du cycle de croissance.
Les technologies modifient notre monde. Et la santé n'y échappe pas. La pression pour mettre au point de nouveaux médicaments et autres produits sanitaires est toujours plus forte en raison des exigences liées à une population mondiale vieillissante et de plus en plus à l'écoute des questions de santé.
La courbe des taux dans l'ensemble des pays avait tendance à se redresser lentement depuis la fin du mois d'août. Amélioration de l'environnement économique et diminution de la prime de risque aidant. Le volume d'emprunts souverain à taux négatif était d'ailleurs passé de plus de 17 000 milliards fin août à 10 000 milliards à la mi-janvier.