Le secrétaire au trésor américain était entendu hier par des sénateurs sur la réponse de l'administration américaine contre l'épidémie et ce dernier défendait l'efficacité du président sur ce sujet. Steven Mnuchin précisait également qu'un prolongement des aides accordées aux petites entreprises serait nécessaire.
En mettant l'économie mondiale à l'arrêt pendant plusieurs mois, la crise du coronavirus a poussé les Etats à prendre des mesures de soutien budgétaire de très grande ampleur. En conséquence, les déficits publics vont fortement se creuser et parfois atteindre des niveaux historiquement élevés. Ainsi, les marchés de dette souveraine vont entrer dans une nouvelle ère.
Les dirigeants du monde entier ont réagi avec une vitesse et une vigueur inédites à la pandémie de COVID-19, mais il est peu probable que leurs interventions empêchent le monde de tomber dans la pire récession depuis la Seconde Guerre mondiale.
Alors que le confinement prive certaines valeurs défensives de leur visibilité, le contexte actuel a rendu incontournable certaines valeurs réputées cycliques. Pour les investisseurs, tout l'enjeu réside dans l'identification des entreprises en mesure de créer de la valeur quelle que soit la configuration de marché… et l'organisation de l'économie.
L'économie mondiale est confrontée à trois chocs, en partie liés aux mesures de confinement destinées à endiguer l'épidémie : d'abord, un choc d'offre où la production ralentit fortement pour un grand nombre d'industries ou de services ; ensuite, un choc de demande où le consommateur, confiné, réduit drastiquement sa consommation...