La crise du Covid-19 est une séquence inédite à bien des égards. Parmi les principales nouveautés, il en est notamment une qui échappe à toute modélisation : pour la première fois depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, le politique décide unilatéralement du niveau de l'activité économique. Pire, il conditionne toute reprise de celui-ci à l'atteinte...
Alors que l'épidémie semble progressivement disparaître en Europe, les marchés de crédit en auront bientôt effacé tous les stigmates, tant les valorisations rebondissent rapidement, comme en témoignent les graphiques ci-dessous représentant les performances des différentes catégories obligataires. Peu d'analyse donc et peu de contradiction possible devant de telles courbes...
Le « risk parity » est une méthode de gestion où le portefeuille est construit en prenant en compte la volatilité de chaque classe d'actif. Imaginons un portefeuille très simple, qui comporte seulement une poche actions et une poche taux : si la volatilité des actions est double de celle des taux, ce portefeuille comportera deux fois plus de produits de taux.
L'accélération des déconfinements est visible un peu partout à un rythme dépendant de la date d'entrée
dans la pandémie. Avec une météo de rêve, la sortie du déconfinement a donné une poussée d'optimisme au
moral des ménages. Il reste encore à ouvrir l'espace Schengen, suivi des liaisons avec le reste du monde.
Après les 750 milliards de la Commission Européenne et les annonces généreuses des gouvernements français et allemands, c'était aujourd'hui à la BCE de faire valser les milliards.