Jusqu'à un passé récent, les fondamentaux et les perspectives étaient les principaux facteurs décisionnels des opérateurs de marché. Depuis quelques années, l'interventionnisme récurrent des banques centrales a modifié cette approche pour progressivement considérer la liquidité comme critère d'investissement quasi unique au risque de rendre la « raison » obsolète.
Au moment de sortir de la crise du Covid-19, nous pensons que les évolutions du marché vont devenir plus
complexes. D'ici quelques semaines, la partie facile de la relance post-covid sera terminée et le crédit et les actions
seront nettement plus chers.
La revue BIODIV'2050 n°20 présente 35 propositions concrètes pour inclure la biodiversité dans
le système économique après la crise sanitaire liée au Covid-19. Ce numéro rassemble
également les contributions de CDC Biodiversité, de la Caisse des Dépôts et de ses filiales pour
illustrer concrètement ces propositions.
Les marchés du crédit se sont considérablement améliorés avec de nouveau une surperformance locale des obligations les moins bien notées (notation CCC) et une détente des indicateurs d'aversion au risque.
L'indice S&P 500 a rebondi de plus de 35% depuis son point bas du mois de mars. D'aucuns estiment que ce rebond est irrationnel compte tenu des statistiques économiques actuelles qui reflètent l'ampleur des dégâts causés par la paralysie de l'économie induite par le coronavirus.